Gro Harlem Brundtland, ancienne Première ministre de Norvège, est surtout reconnue pour son rôle déterminant dans le domaine du développement durable.
En 1987, elle a présidé la Commission mondiale sur l’environnement et le développement des Nations Unies, qui a publié le rapport historique *Notre avenir à tous* (ou Rapport Brundtland).
Ce document a popularisé le concept de “développement durable”, défini comme un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
Ce rapport a jeté les bases des discussions sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), en soulignant l’importance pour les entreprises de concilier croissance économique, équité sociale et protection de l’environnement.
Howard Bowen est considéré comme l’un des pères fondateurs de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).
Son ouvrage pionnier, “Social Responsibilities of the Businessman“, publié en 1953, a posé les premières bases théoriques de ce concept. Bowen a introduit l’idée que les entreprises ne sont pas seulement des entités économiques visant la maximisation du profit, mais qu’elles ont également des responsabilités envers la société dans laquelle elles opèrent.
Il a ainsi souligné l’importance pour les entreprises de considérer les impacts de leurs activités sur l’environnement et sur les communautés locales, anticipant ainsi les enjeux du développement durable tels que nous les concevons aujourd’hui.
Les travaux de Bowen ont ouvert la voie à une réflexion plus approfondie sur le rôle des entreprises en tant qu’acteurs de la société et ont contribué à légitimer l’intégration de préoccupations sociales et environnementales au cœur des stratégies d’entreprise.
Donna Wood est une chercheuse de premier plan dans le domaine de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et du développement durable.
Elle est surtout connue pour avoir développé des cadres théoriques qui intègrent la responsabilité des entreprises vis-à-vis de la société dans leurs pratiques.
Son modèle le plus influent, le *Corporate Social Performance Model* (CSP), publié en 1991, a joué un rôle central dans l’évolution de la RSE. Ce modèle a permis de conceptualiser comment les entreprises peuvent évaluer et gérer leur impact social et environnemental de manière proactive.
Wood a ainsi contribué à la réflexion sur le développement durable en reliant la performance sociale des entreprises à des enjeux éthiques et environnementaux de long terme.
Carol Adams est une chercheuse et experte en comptabilité durable, connue pour ses travaux sur la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et le développement durable.
Elle a joué un rôle clé dans l’élaboration de cadres comptables qui intègrent les aspects sociaux et environnementaux dans les pratiques financières des organisations.
Adams est particulièrement reconnue pour ses contributions au *reporting intégré*, qui vise à inclure dans les rapports financiers des entreprises des informations sur leur impact environnemental, social et de gouvernance (ESG).
Son approche met l’accent sur la nécessité pour les entreprises de rendre compte de leur rôle dans la transition vers une économie durable, tout en créant de la valeur à long terme pour toutes les parties prenantes.
Edward Freeman est un philosophe et économiste américain reconnu pour sa théorie des parties prenantes (*stakeholder theory*), qui a profondément influencé la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et le développement durable.
Sa théorie, introduite dans son ouvrage *Strategic Management: A Stakeholder Approach* (1984), propose que les entreprises ne doivent pas seulement maximiser les profits pour leurs actionnaires, mais également tenir compte des intérêts de toutes les parties prenantes — employés, clients, fournisseurs, communautés locales et l’environnement.
Ce cadre a élargi la vision de la RSE en soulignant l’importance d’intégrer les enjeux sociaux et environnementaux dans la gestion stratégique des entreprises, jouant ainsi un rôle central dans la promotion d’un développement plus durable et éthique.
Jean-Marc Jancovici est un ingénieur, enseignant et conférencier français, reconnu pour son expertise en matière d’énergie et de climat.
Diplômé de l’École polytechnique et de l’École nationale supérieure des télécommunications, il est à l’origine du concept de bilan carbone. L’un des principaux outils utilisés dans le bilan environnemental CSRD (le Bilan RSE demandé par l’Europe).
Ses conférences et ses travaux de recherche sont centrés sur les enjeux liés au réchauffement climatique, à la transition énergétique et à la dépendance de l’humanité aux énergies fossiles.
Il est considéré comme l’un des principaux vulgarisateurs français sur ces sujets, alertant régulièrement sur l’urgence d’agir pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre
Paul Watson est un militant écologiste canadien reconnu pour son engagement inébranlable en faveur de la protection des océans.
Cofondateur de Greenpeace en 1971, il quitte l’organisation quelques années plus tard pour fonder la Sea Shepherd Conservation Society en 1977, une ONG spécialisée dans la défense active de la vie marine. Réputé pour ses actions directes et parfois controversées contre la chasse à la baleine, le braconnage et la pêche illégale, Paul Watson a consacré sa vie à faire respecter les lois internationales de protection de l’environnement marin.
Charismatique et déterminé, il s’est imposé comme une figure emblématique du militantisme écologique, n’hésitant pas à défier gouvernements et industries pour défendre les espèces menacées et les écosystèmes océaniques.
Wangari Maathai, biologiste et militante kényane, fut la première femme africaine à recevoir le Prix Nobel de la Paix en 2004 pour son travail en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix.
Elle a fondé le Green Belt Movement, un mouvement de reforestation qui a permis la plantation de plus de 50 millions d’arbres en Afrique. Véritable pionnière de l’écologie sociale, elle a relié les enjeux environnementaux aux droits des femmes et à la justice sociale.
Jusqu’à sa mort en 2011, elle a été une voix puissante pour l’Afrique et pour la planète.
Al Gore, ancien vice-président des États-Unis sous Bill Clinton, est devenu l’un des plus grands porte-voix de la crise climatique au niveau mondial.
Après sa carrière politique, il se consacre à la sensibilisation sur le changement climatique à travers des conférences, des films (Une vérité qui dérange, Oscar 2007) et des publications.
Lauréat du Prix Nobel de la Paix en 2007 avec le GIEC, il a joué un rôle clé dans l’éducation climatique du grand public et dans l’influence politique sur les questions environnementales, aux États-Unis comme à l’international.
Greta Thunberg est une militante écologiste suédoise devenue, en quelques années, le visage mondial de la lutte contre le réchauffement climatique.
Née en 2003, elle s’est fait connaître en 2018 en lançant les grèves scolaires pour le climat devant le Parlement suédois, mouvement devenu international sous le nom de Fridays for Future. Connue pour ses discours percutants devant les dirigeants mondiaux – notamment à l’ONU et lors des COP –, elle incarne une jeunesse en colère mais déterminée à réclamer des actions concrètes face à l’urgence climatique.
Son engagement a redonné un souffle puissant aux mobilisations citoyennes.
Originaire d’Ouganda, Vanessa Nakate est une militante climatique africaine née en 1996, engagée pour une justice climatique inclusive.
Inspirée par Greta Thunberg, elle commence en 2019 à manifester seule à Kampala, avant de devenir l’une des principales figures du mouvement mondial pour le climat. Elle met en lumière l’impact disproportionné du changement climatique sur les pays du Sud et dénonce l’invisibilisation des voix africaines dans les grands forums internationaux.
Fondatrice de l’ONG Rise Up Movement, elle milite pour une transition écologique qui tienne compte des inégalités mondiales.
Bertrand Piccard est un explorateur suisse, psychiatre de formation, connu pour avoir co-piloté Solar Impulse, le premier avion solaire à avoir fait le tour du monde sans carburant en 2016.
Héritier d’une famille d’explorateurs, il combine science, innovation et écologie dans une démarche optimiste. Fondateur de la Fondation Solar Impulse, il recense plus de 1 000 solutions technologiques rentables et durables pour accélérer la transition écologique.
Pour lui, protéger la planète passe par l’ingéniosité et l’économie des solutions, et non par la privation.
Yvon Chouinard est un entrepreneur et alpiniste américain, fondateur de la marque Patagonia, reconnue mondialement pour son engagement environnemental.
Anticonformiste et visionnaire, il a fait de son entreprise un modèle d’activisme corporate, en finançant des centaines de projets écologiques. En 2022, il prend une décision historique : céder la totalité de son entreprise à des fonds dédiés à la protection de la planète.
À travers Patagonia, il promeut une économie responsable, fondée sur la durabilité, la réparation, la transparence et l’activisme environnemental concret.
Diplomate costaricienne, Christiana Figueres est l’une des figures les plus influentes du combat contre le changement climatique au niveau mondial.
En tant que secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) de 2010 à 2016, elle a joué un rôle décisif dans la conclusion de l’Accord de Paris en 2015, un tournant historique dans la lutte climatique.
Depuis, elle poursuit son engagement au sein de l’ONG Global Optimism, et à travers des ouvrages, conférences et conseils auprès de décideurs publics et privés. Son leadership est salué pour avoir démontré que la diplomatie climatique n’est pas qu’un exercice technique, mais un levier de transformation collective à l’échelle planétaire.
Emmanuel Faber est un dirigeant d’entreprise français, surtout connu pour avoir été PDG de Danone, où il a tenté de faire converger performance économique et mission sociale.
Durant son mandat, il engage l’entreprise dans une transformation profonde : Danone devient la première entreprise du CAC 40 à adopter le statut d’entreprise à mission, intégrant des objectifs sociaux et environnementaux dans ses statuts.
Fervent défenseur d’un capitalisme régénératif, il a milité pour une gouvernance inclusive, un partage de la valeur repensé, et une comptabilité tenant compte des enjeux environnementaux (impact-weighted accounting).
il est devenu président de l’ISSB (International Sustainability Standards Board), l’organisme chargé d’unifier les standards mondiaux de reporting extra-financier.
Le RSE Challenge est un atelier de formation RSE propulsé par Au Revoir Carbone, Organisme de formation déclaré sous le numéro: 11922770792